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AMÉNAGE TON VAN ! LE GRAND DÉBAT DE L’HOMOLOGATION VASP

S’il existe un sujet qui hérisse les poils de la meute des vanlifers, c’est sans aucun doute l’homologation VASP de leurs vans aménagés.

Oui, parce qu’entre les textes de loi complexes et les rumeurs, on a du mal à différencier le vrai du faux. 

Aujourd’hui, on démêle tout ça pour toi. Et en langage simple, c’est promis. 

Faut-il passer l’homologation VASP ou non ? 

On répond maintenant.

QUE DIT LA LOI SUR L’HOMOLOGATION VASP ?

Nous les vanlifers, on a soif de liberté. Sauf qu’en France, c’est quand même la loi qui détermine certains de nos droits. On ne fait pas de politique ici. Simplement, la réalité est là. 

Pour ceux qui n’auraient pas encore accès aux documents précisant toutes les normes à respecter pour passer l’homologation VASP, c’est cadeau ! Et tant qu’à faire, on te donne aussi l’accès au document RTI à remplir pour passer l’homologation. 

Maintenant, revenons-en à nos vans. Que dit la loi sur l’homologation VASP ? Quels véhicules sont réellement concernés ? Voici l’extrait du texte de loi qui détermine quel véhicule entre dans la catégorie des véhicules soumis à l’homologation VASP (le seul texte de loi de cet article et pas le plus compliqué, promis !).

       “On entend par « motor-home » (autocaravane) un véhicule à usage spécial de catégorie M conçu pour pouvoir servir de logement et dont le compartiment habitable comprend au moins les équipements suivants : 

  • des sièges et une table, 
  • des couchettes obtenues en convertissant les sièges, L 263/64 FR Journal officiel de l’Union européenne 9.10.2007
  • un coin cuisine,
  • des espaces de rangement. 

Ces équipements doivent être inamovibles; toutefois, la table peut être conçue pour être facilement escamotable”

gros plan sur un bureau avec des cahiers pour représenter l'étude de la législation.

Rien de bien compliqué. Un van VASP, c’est un van qui contient : des sièges, une table, des couchettes, un coin cuisine, et des espaces de rangements. 

C’est la mention “au moins” qui en fait douter plus d’un. 

L’aménagement doit disposer au moins de ces 4 éléments. 

Donc si un élément est manquant, on ne rentre plus dans la catégorie ? Eh bien, oui !

Tu ne remplis donc pas les conditions :

  • Si ton van ne dispose pas de table et de sièges dans la partie habitable, par exemple,
  • Si ton aménagement est démontable en moins de 2h et que les équipements sont sommaires (pas d’installation de gaz, pas de modifications importantes)

Au passage du contrôle technique, ça peut passer ! On l’a nous-même expérimenter. Maintenant tu te doutes bien qu’un “mais” va suivre, sinon le sujet ne ferait pas débat. 

Donc, mais…

QUELS SONT LES RISQUES QUAND ON IGNORE L’HOMOLOGATION VASP ?

Enfant déguisé en policier pour représenter la loi dans les aménagements de van.

Quand on n’entre pas dans la catégorie VASP, on se trouve dans l’incertitude. La question est : comment on fait pour être en règle ?

Prenons notre exemple

Tanuki dispose :

  • d’une coin cuisine avec une plaque de cuisson au gaz,
  • d’un lit fixe,
  • de rangements
  • d’une réserve d’eau de 50L,
  • et d’une installation électrique entièrement refaite.

Si tu as bien suivi tu t’es rendu compte qu’il manque la table et les sièges. Effectivement, ces équipements ne sont pas dans notre aménagement. 

Alors… pas besoin d’homologation VASP ?

Pourtant, certains éléments sont réglementés, comme l’installation électrique, le gaz, le poids après aménagement et la répartition des charges.

Alors, VASP ou pas ?

Eh bien, on n’en sait toujours rien !

On a quand même pu lire et entendre plusieurs témoignages.

En cas de contrôle de police ou d’un expert suite à un accident, si l’aménagement est flagrant (complet ou non, démontable ou non) et que le véhicule n’est pas homologué, ça risque de te porter préjudice. 

Entre :

  • La catégorie sur la carte grise qui ne concorde pas avec la réalité,
  • L’assurance qui peut faire appel pour fausse déclaration (si elle n’est pas au courant des aménagements, dans le cas où le véhicule est déclaré comme utilitaire ou véhicule personnel),

Tu risques :

  • Au mieux, une amende,
  • Ou pire, l’immobilisation du véhicule,
  • Des poursuites pour fausses déclarations,
  • Des frais à ta charge en cas d’accident, pour réparer non seulement ton véhicule, mais aussi les éventuels dommages causés à un tiers (matériel ou physique). 

Non seulement, ça sera plus que désagréable à vivre, et surtout, ça peut chiffrer vite selon les circonstances aggravantes et/ou les dégâts.

Etablie avec des plans éparpillés pour concevoir l'aménagement des van.

LES MODIFICATIONS INTERDITES

On est dans le flou, d’accord. Mais il existe quand même de grands interdits. Il faut savoir que certaines modifications ne sont pas autorisées, d’autres doivent être réalisées par des professionnels et quelques-unes doivent obtenir une validation.

Par exemple :

  • Il est interdit de toucher au châssis du véhicule,
  • La pose d’un toit ouvrable ou de fenêtre doit respecter des normes et obtenir la validation du constructeur,
  • L’ajout de sièges passager doit respecter des normes et être validé par l’organisme compétent de votre région (DREAL),

COMMENT ÊTRE EN RÈGLE QUAND ON N’ENTRE PAS DANS LA CATÉGORIE VASP ?

Si tu te trouves dans la même situation que nous, eh bien, tu as le cul entre deux chaises !

Quand on n’entre pas précisément dans une case de la législation, le sujet doit être étudié au cas par cas. 

La meilleure chose que l’on puisse te conseiller c’est de te renseigner auprès de la DREAL de ta région et de ton assurance. 

Une femme souriante tenant des cahiers dans les bras.

De notre côté, les démarches sont en cours, on t’en dira plus dès que l’on saura comment gérer la situation.

N’hésite pas à nous faire part de tes informations sérieuses si tu en obtiens de ton côté.

À très vite sur les routes !

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